"Le Téléphone de Mr Harrigan" sur Netflix adaptation d'une nouvelle de Stephen King parue en 2020...Dans le recueil "Si ça saigne"...
Réalisé par John Lee Hancock, déjà aux commandes pour la plateforme avec l'excellent "The Highwaymen"...
Avec un Donald Sutherland que je ne vois pas vieillir et la formidable interprétation de Jaeden Martell vu, entre autres, dans "ÇA" et "Defending Jacob"...
Ce pt'it gars a du potentiel !! Et cela se vérifie...
Pour ce qui est de l'histoire, ce n'est pas parce-que Stephen King est au générique qu'il faut s'attendre, d'emblée, à une œuvre horrifique...
Là nous sommes plutôt sur les traces de "Différentes Saisons", le recueil de nouvelles dont 3 adaptations sur 4, ont donné "les évadés", "Stand by me" et "Un élève doué"...C'est à dire des récits sans surnaturel...
Un peu, tout de même, dans "La méthode respiratoire", mais très léger !!
Dans la nouvelle, le surnaturel est laissé à la libre interprétation du lecteur, dans le film on vous l'impose !! Par le biais de deux scènes bien "explicites"...
Sont-elle issues de l'imagination d'un garçon en pleine névrose ? Peut-être...
Pourquoi je compare à "Death note" ? Tout simplement parce-qu'ici le "cahier" dans lequel l'inscription du nom d'une personne entraîne automatiquement sa mort, est remplacé par un objet dont la dépendance est nettement plus accentué : Le smartphone et en l'occurrence un Iphone !!
Le principe étant le même: Vous laissez un message stipulant le nom d'une personne qui vous "gène"...Et "l'esprit" de Mr. Harrigan s'en "occupe"...
C'est tout du moins ce que notre héro en conclu...
Si ce n'est pas lui même qui les zigouille, en réalité...
Car son "mentor", lui a fait promettre, quelques temps auparavant, de se débarrasser immédiatement de tous ces "ennemis" à venir...
Bref...Beaucoup d'interrogations en suspend à la fin du film qui, sans nuls doutes, est un fait exprès...
Il y a un "truc" avec les "initiales" laissées en SMS sur le phone et l'inscription d'une pierre tombale filmée deux fois en 1er plan lors d'une scène dans un cimetière...
Mais j'avoue ne pas avoir pigé la relation...
La métaphore de l'isolement par l'excès de "communications / partages" est traitée assez succinctement...
La fragilisation des consciences, la "fascination du pire" qui découlent de l'utilisation de ce genre d'objet, restent marginales...
Mais bon, il n'y a plus rien à justifier ni à prouver de ce coté, il suffit de se balader dans la rue et d'observer les gens avec le smartphone greffés dans leurs mains...
Stephen King a fait paraître la nouvelle en 2020, alors que l'histoire se situe en 2008/2009...L'avait-il gardé sous le coude ?
Ce qui expliquerait les "clichés" sur une catégorie spécifique de la population (C'est à dire les jeunes)
Malheureusement, maintenant, ces "stéréotypes" sont bien encrés dans la réalité quotidienne, toutes populations confondues !!
Donc, en conclusion, ce film se regarde très bien, malgré son manque de rythme, son heure 46 minutes passe crème...
Perso, j'ai bien aimé, ni plus...Ni moins...
@+
Réalisé par John Lee Hancock, déjà aux commandes pour la plateforme avec l'excellent "The Highwaymen"...
Avec un Donald Sutherland que je ne vois pas vieillir et la formidable interprétation de Jaeden Martell vu, entre autres, dans "ÇA" et "Defending Jacob"...
Ce pt'it gars a du potentiel !! Et cela se vérifie...
Pour ce qui est de l'histoire, ce n'est pas parce-que Stephen King est au générique qu'il faut s'attendre, d'emblée, à une œuvre horrifique...
Là nous sommes plutôt sur les traces de "Différentes Saisons", le recueil de nouvelles dont 3 adaptations sur 4, ont donné "les évadés", "Stand by me" et "Un élève doué"...C'est à dire des récits sans surnaturel...
Un peu, tout de même, dans "La méthode respiratoire", mais très léger !!
Dans la nouvelle, le surnaturel est laissé à la libre interprétation du lecteur, dans le film on vous l'impose !! Par le biais de deux scènes bien "explicites"...
Sont-elle issues de l'imagination d'un garçon en pleine névrose ? Peut-être...
Pourquoi je compare à "Death note" ? Tout simplement parce-qu'ici le "cahier" dans lequel l'inscription du nom d'une personne entraîne automatiquement sa mort, est remplacé par un objet dont la dépendance est nettement plus accentué : Le smartphone et en l'occurrence un Iphone !!
Le principe étant le même: Vous laissez un message stipulant le nom d'une personne qui vous "gène"...Et "l'esprit" de Mr. Harrigan s'en "occupe"...
C'est tout du moins ce que notre héro en conclu...
Si ce n'est pas lui même qui les zigouille, en réalité...
Car son "mentor", lui a fait promettre, quelques temps auparavant, de se débarrasser immédiatement de tous ces "ennemis" à venir...
Bref...Beaucoup d'interrogations en suspend à la fin du film qui, sans nuls doutes, est un fait exprès...
Il y a un "truc" avec les "initiales" laissées en SMS sur le phone et l'inscription d'une pierre tombale filmée deux fois en 1er plan lors d'une scène dans un cimetière...
Mais j'avoue ne pas avoir pigé la relation...
La métaphore de l'isolement par l'excès de "communications / partages" est traitée assez succinctement...
La fragilisation des consciences, la "fascination du pire" qui découlent de l'utilisation de ce genre d'objet, restent marginales...
Mais bon, il n'y a plus rien à justifier ni à prouver de ce coté, il suffit de se balader dans la rue et d'observer les gens avec le smartphone greffés dans leurs mains...
Stephen King a fait paraître la nouvelle en 2020, alors que l'histoire se situe en 2008/2009...L'avait-il gardé sous le coude ?
Ce qui expliquerait les "clichés" sur une catégorie spécifique de la population (C'est à dire les jeunes)
Malheureusement, maintenant, ces "stéréotypes" sont bien encrés dans la réalité quotidienne, toutes populations confondues !!
Donc, en conclusion, ce film se regarde très bien, malgré son manque de rythme, son heure 46 minutes passe crème...
Perso, j'ai bien aimé, ni plus...Ni moins...
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